Sensibiliser à la démarche du commerce équitable !

Altaïr, en partenariat avec l'association Max Havelaar et son antenne à Lyon, organise des dégustations de café labellisé dans les locaux de l'ISARA (31, place Bellecour à Lyon). Il s'agit de sensibiliser la population étudiante à cette démarche du commerce équitable. Pour connaître les jours de dégustation, contactez l'association (voir sous la rubrique "l'équipe") !

Adresse de Max Havelaar Rhône-Alpes : 8, quai Maréchal Joffre - 69002 Lyon

 Tél. : 04 72 56 07 05

 Fax : 04 72 41 74 42

max.havelaar.rhone.alpes@wanadoo.fr

- qu'est-ce que le commerce équitable ?

- comment agit l'association Max Havelaar ?

Qu'est-ce que le commerce équitable ?  (merci à l'association Max Havelaar de nous avoir permis de prendre ces informations sur son site internet !)

Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine... " stipule la Déclaration universelle des droits de l'Homme, de 1948. Pourtant, dans les pays du Tiers Monde, 1,3 milliards de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté, les 20% d'individus les plus pauvres se partagent 1,1% du revenu mondial ! Il est aujourd'hui manifeste que le développement économique n'a pas permis une plus grande équité entre les êtres humains. Bien au contraire les disparités économiques et sociales ne cessent de s'accroître et la précarité des pays pauvres est entretenue par les règles impitoyables du commerce international.

C'est pour bousculer cette logique que diverses organisations et associations se sont constituées en plateforme dans le but de promouvoir un commerce "équitable ". L'objectif est de permettre à des petits producteurs de vendre leurs produits à des prix décents. Autrement dit, d'instaurer un commerce plus juste.

Dans les pays du Sud, les petits producteurs de café sont soumis à une totale dépendance à l'égard d'acheteurs et d'intermédiaires eux-mêmes sans emprise sur les cours mondiaux, ce qui entraîne pour les premiers, un endettement fréquent, une absence de fonds propres et des revenus de misère. De plus ils sont à la merci du moindre accident climatique (inondation, sécheresse), biologique (maladie des plantes ou des hommes), économique (mévente des produits, fluctuation à la baisse) ou politique (guerre civile). Esclaves de conditions de vie très précaires, les petits producteurs sont souvent contraints de se tourner vers des cultures plus rentables (comme la coca en Bolivie et au Pérou) ou se s'exiler vers les bidonvilles. Il faudrait une vie de travail (33 ans) pour acquérir une maison en dur et un hectare de terre d'une valeur totale de 1500 €, 300 ans pour acquérir un camion à 15000 € francs et... 3000 ans pour acquérir un équipement complet de moto mécanisation d'une valeur de 150 000 €, comparable à celui d'un agriculteur européen ou américain.

Il s'agit d'aller vers un commerce plus juste. Le progrès, le changement proposé par le commerce équitable passe non par la charité, ni une aide financière mais par une organisation différente. Celle-ci doit permettre aux petits producteurs de vendre le produit de leur travail à un prix décent qui leur offre la possibilité d'investir et d'améliorer leurs conditions de vie. Le commerce équitable est basé sur des engagements réciproques des différentes parties, répondant chacunes aux principes fondamentaux suivant :

- refuser l'esclavage, le travail forcé et l'exploitation des enfants

- travailler avec les producteurs les plus défavorisés

- garantir un prix d'achat minimum satisfaisant les besoins élémentaires (santé, protection sociale, formation...)

- entretenir des relations durables pour permettre une dynamique de développement

- assurer la transparence de fonctionnement

- favoriser des production respectant l'environnement

- accepter le contrôle sur le respect de ces principes.

Comment agit l'association Max Havelaar ?

Mexique, 1986. Un groupe de petits producteurs de café du Chiapas, au Sud du Mexique lance un cri d'alarme sur leurs conditions de vie. Au lieu de subventions, ils préféreraient obtenir un prix juste pour leur production afin de pouvoir prendre en charge eux-même leur développement. Ainsi naissait l'association néerlandaise Max Havelaar qui créait en 1988 un label garantissant des produits " équitables ". Max Havelaar s'inscrit ainsi comme un maillon essentiel de la chaîne en mettant en relation les différents acteurs qui, de la coopérative jusqu'au supermarché européen, assurent des revenus justes et suffisants aux petits producteurs. Au final, Max Havelaar garantit un produit satisfaisant pour tous.

o Max Havelaar n'est pas une marque, mais un organisme de certification. Max Havelaar authentifie un produit répondant aux strictes normes du commerce équitable. Le label que Max Havelaar appose est un label de qualité sociale. Il va sans dire que la qualité du café représente un critère fondamental auquel doivent répondre les producteurs qui souhaitent adhérer aux principes de Max Havelaar. En effet, aucun consommateur n'achètera un produit s'il n'est pas bon, sous prétexte que c'est un geste pour le Tiers Monde.

o Il n'intervient pas dans la commercialisation. Son objectif est d'informer et sensibiliser au commerce équitable les industriels de la filière, les consommateurs individuels et collectifs (industries,universités, mairies). L'association établit un dialogue permanent entre petits producteurs du Sud et professionnels du Nord.

o Cette garantie contribue à la protection de l'environnement .Max Havelaar ne pouvait instaurer des critères sociaux sans tenir compte des questions de santé des travailleurs et des questions d'environnement. C'est pourquoi l'association met l'accent sur l'utilisation de techniques de production respectant les écosystèmes spécifiques, contribuant à la conservation et l'utilisation raisonnable des ressources naturelles. Max Havelaar vieille à l'utilisation minimale, voire l'abandon total des produits chimiques, et encourage la culture biologique.

o C’est le label d'une gamme de produits équitables. Un des axes de développement du commerce équitable, dans les pays du Sud et du Nord, passe par la diversification des produits labellisés équitables. Après le café, l'introduction progressive sur le marché européen concerne aujourd'hui six autres produits : le thé, le cacao, le sucre, le miel, le jus d'orange et un premier produit frais, la banane.

Depuis 1999, les produits du label Max Havelaar ont été introduit dans la grande distribution. Ce sont aujourd'hui  plus de 1700 points de vente, boutiques et enseignes de la grande distribution (Carrefour, Auchan, Atac, Monoprix, Match, Leclerc, Système U, Intermarché) qui proposent dans leurs rayons les produits (essentiellement les cafés) labellisés Max Havelaar, reconnaissables à leur logo :

Pour en savoir plus sur l'association Max Havelaar : http://maxhavelaarfrance.org

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