Des conférences sur tout plein de sujets
intéressants !
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Conférences de l'assoc en 2003
Conférences de l'assoc en 2001.
Conférence sur le Cambodge : à l’origine de cette conférence
Melle Lansard.
Cette conférence a permis de développer un sujet sur ce pays qui a été entièrement dévasté par les Khmers Rouges. Cette destruction intervint bien sûr au niveau matériel mais elle fut avant tout culturelle. Aujourd’hui dans un pays à la situation politique encore fragile tout un travail de reconstruction doit s’établir pour retrouver une culture perdue et ainsi redonner une identité aux Cambodgiens. Ce travail de reconstruction ,pour être efficace, doit être accentué au niveau des générations les plus jeunes et donc les plus réceptives à une culture qui leur est totalement inconnue. Ainsi de nombreuses initiatives locales sont désormais à l’œuvre dans ce pays.
- Ce pays fertile pourrait être un paradis sur terre. Mais les richesses abondantes de ce pays sont aussi à l’origine de jalousies qui représentent tout autant de malheurs pour la population. Ainsi depuis le 12ème siècle déjà, les hommes de ces contrées maîtrisaient l’hydraulique, des hôpitaux existaient, preuve que leurs culture était déjà très avancée. Cependant durant le 20ème siècle les retombées de la guerre du Vietnam furent fatales à ce pays. En effet, l’avènement du communisme dans ce pays qui était destiné à endiguer l’avancée des Américains fût à l’origine d’une guerre civile en 1972 – 1973. Celle – ci empira lorsque sous les pressions occidentales et sous la puissance toute relative de l’armée des USA contre ces Asiatiques, les Américains décidèrent de quitter le continent. Dés lors les Khmers Rouges organisèrent un auto – massacre à l’origine de la mort de plus d’un tiers de la population. Cette tuerie fut endiguée en 1979 par l’invasion Vietnamienne du pays. Ces derniers imposèrent leurs cultures jusqu’en 1992, date à laquelle l’ONU arriva. Elle organisa des élections qui virent l’élection d’un Roi .
La situation actuelle est la suivante : la guerre civile continue dans ce pays sauvage où la loi du plus fort est souvent de mise. Cependant un nombre impressionnant d’ONG sont présentes dans la capitale ( 1800 au total ) qui depuis les attentats de 1998 est sous le contrôle d’une « dictature douce ».
L’idée suivante fut présentée lors de la Conférence : elle est représentée par un orphelinat qui regroupe des enfants autour d’un concept simple et pourtant très formateur. En effet, ce dernier est composé d’un petit théâtre d’ombre des marionnettes. Dans ce pays, avant l’auto génocide de 1975, les marionnettes avaient un rôle important dans la transmission de la culture au cœur de ce pays où l’analphabétisme est très élevé. Les représentations de différents sujets était facilement compréhensibles par une majorité de personnes. Cet orphelinat en contact avec de grandes ONG a pu mettre en œuvre différents spectacles, chacun comportant un thème différent :
- les mines avec Handicap International.
- le sida avec Médecins sans Frontières. Cette initiative locale fût subventionnée par une fondation Japonaise durant trois ans, intervalle de temps après quoi il y eut création en France d’une association destinée à la recherche de fonds pour soutenir cette opération. La troupe d’enfants Cambodgiens ( entre 10 et 16 ans ) qui se chargeait de composer les spectacles fut invitée en France pour participer à un festival : elle rencontra un franc -succès, une tournée fut même organisée ; elle passa à Lyon, Paris et Vincennes. D’aspect familial à l’origine, cette troupe est aujourd’hui métamorphosée puisqu’elle est l’ambassadrice du malheur de milliers d’enfants Cambodgiens. Une nouvelle tournée est prévue en 2003 en France.
Cette initiative où les moyens simples et l’improvisation sont privilégiés permet ainsi aux enfants, sensibilisés par ces personnages de tissus, la musique qui accompagne le spectacle d’être réceptifs aux messages véhiculés : c’est une des manières pour qu’ils se réapproprient une part de leurs cultures passées.
Les intervenants eux – mêmes étaient investis dans des actions de développement:
- Jérôme: il a eu l'occasion de monter un projet Celui – ci consiste à sensibiliser les enfants âgés de moins de quinze ans d'en savoir un peu plus sur leurs pays En effet, ces derniers ont connu toute leur vie la vie des camps de réfugiés et le seul moyen pour qu'ils possèdent une identité est qu'ils se réapproprient leurs cultures
- Marion: chef scout guide, elle a eu l'occasion de rencontrer des guides Cambodgiens lors de ces visites. Ce fut l'occasion de créer une relation entre Guide de France et cet orphelinat pour lancer un nouveau projet.
Les conférences se suivent mais ne ressemblent pas. C’est en effet une phrase qui pourrait s’avérer adaptée à la situation. Le résumé des deux conférences ci-dessous l’illustre.
Conférence
sur le Brésil (Générale):
Conférence du 13/11/2002: elle fut animée par le professeur Neto de l’université d’Uberaba ( Brésil ). Cet enseignant est venu en France dans le cadre de la mise en place d’un Master of science of FESIA en collaboration avec le Mercosur. Après nous avoir brièvement décrit le Brésil ( historique, géographie et population ) et son importance au sein de l’alliance des pays d’Amérique Latine ( Mercosur ), une présentation des différents problèmes de ce pays fut listés. Ainsi, on apprend que le pays est en autosuffisance alimentaire mais qu’une énorme quantité de nourriture est gaspillée. Outre ces problèmes, les problèmes de société sont criants : à savoir aucun système de sécurité sociale, de retraite. Toutes ces inégalités sont à recadrer dans un pays composé de vingt six états au sein desquels les problèmes sont plus ou moins importants. Monsieur Neto nous indique le fait que ces dernières sont véhiculées par un système politique où l’économie informelle est de mise.
Pour conclure, le thème de l’arrivée de Lula au pouvoir fut énoncé. Selon lui ses champs d’action seront limités par un manque de relations avec d’autres politiciens. Quant à l’action des MST, Mr Neto pense que , malgré son caractère légitime, il émet des réserves en considérant que l’agriculture traditionnelle appuyée par ce mouvement ne rime plus avec une agriculture mondiale très performante et productiviste. De ce fait, l’implantation des MST peut mettre un péril le système d’agriculture productiviste et exportatrice ( avec l’Union Européenne notamment ).
Conférence
à propos du mouvement sans terre du Brésil:
Troisième conférence du 20 /11/ 2002 : Jovanny Braun travailleur sans terre du Brésil nous a fait l’honneur d’animer une conférence sur les MST. Mais pourquoi venir en France ? Adhérent de l’association Terre des hommes, Jovanny a pu bénéficier d’un voyage en France pour avoir des échanges avec de nombreuses associations ( Confédération Paysanne … ) En premier lieu, un film a permis d’animer le début de la soirée. Ainsi on apprend que 23 millions de personnes sont mal nourries ( population de 170 millions d’habitants ) et que 5 millions sont dans une situation comparable à celle de Giovanni avant ( à savoir paysans sans terre ). Mais cette situation actuelle résulte avant tout d’une histoire marquée par l’exclusion, l’exploitation, les grandes conquêtes gratifiées par le don de propriété immenses… Aujourd’hui, il en résulte 27000 propriétaires qui possèdent 43 % de la surface des terres du Brésil. De manière à diminuer cet écart, une réforme agraire fut entreprise en 1988. Cette dernière avorta et depuis 1990 les inégalités augmentent. Quel est le rôle du MST ?
Son Histoire :Ce mouvement fait suite à une longue liste de mouvement syndicaliste qui ont tenté des actions. Cependant, seul le MST est viable et assez fort pour assurer sa pérennité. Il a 15 ans, il est soutenu par une majorité de personnes et est représenté dans 23 des 27 états que compte le Brésil.
Ses actions : il s’agit d’occuper des terres improductives au sens législatif du terme ( une terre productive doit répondre à trois séries de critère : environnement, législatif et social ). Après avoir fait une demande d’expropriation, la demande est traitée en justice. Les terres reconnues comme telle sont attribué à l’INCRA qui se charge de les redistribuer aux Paysans sans terre. Est alors mis au point un processus de consistant à la mise au point de différents projets : ceci aboutit à la création de véritables petits villages où la production écologique, le droit des femmes, l’éducation sont autant de critères respectés.
Ses résultats : aujourd’hui on énumère 400 groupes sont installés, 633 occupations et 3000 d’entre elles sont en voie de légalisation.
Le système mis au point est viable et ce malgré un manque de technicité de la part des occupants. Ainsi 85 % des denrées alimentaire auto consommée sont produites par un million de ces petits propriétaires. Mais plus que d’obtenir des terres, leurs actions se veut durables de manière à ce que les générations ultérieures puissent subsister dans un pays où l’urbanisation « sauvage » est un problème d’envergure.